Quand on démarre un projet de site, les demandes sont souvent les mêmes : “On veut pouvoir modifier les textes et les images nous-mêmes.”, “On aimerait pouvoir publier des actualités, sans devoir vous appeler.”, “On ne veut pas risquer de casser le design.” En théorie, c’est faisable avec n’importe quel outil. Mais certaines solutions rendent cet usage plus fluide que d’autres. Un WordPress mal configuré peut vite devenir une usine à gaz : trop de champs ouverts, trop d’options, une interface difficile à comprendre. Prismic, lui, est pensé dès le départ pour faciliter la gestion des contenus, avec une approche plus structurée et plus claire. C’est ce qui nous amène souvent à le recommander quand l’autonomie du client est un vrai enjeu.
Quand une personne demande un site "facile à gérer", ce n’est pas pour refaire la maquette ou construire de nouvelles fonctionnalités. Le besoin est plus simple et très concret :
Et surtout : pouvoir faire tout cela sans avoir peur de casser la mise en page, ni de dérégler l’équilibre graphique du site. Ce sont des actions courantes, mais sur beaucoup de sites, elles restent délicates. Quand l’interface est trop complexe ou mal structurée, les équipes internes finissent par limiter leurs mises à jour, ou à faire appel systématiquement à un prestataire pour des changements pourtant simples.
Sur le papier, les CMS (systèmes de gestion de contenu, comme WordPress, Joomla ou Drupal) permettent de tout faire : publier du contenu, créer de nouvelles pages, modifier les éléments d’un site. Mais dans les faits, un CMS mal configuré devient vite non mis à jour. Prenons l’exemple de WordPress, qui reste la solution la plus courante :
Un site sous wordpress, avec beaucoup trop d'informations et d'extensions.
Résultat : l’autonomie promise devient source de stress. Les équipes hésitent à publier, ou finissent par abîmer le site malgré elles. C’est pour cette raison que poser un cadre clair dès la conception est essentiel. Un outil comme Prismic, qui repose sur une logique de contenu structuré, permet justement d’éviter ces écueils.
Dire qu’un site est “autonome” ne signifie pas que tout doit être modifiable. C’est même souvent l’inverse. Tout laisser ouvert, c’est le meilleur moyen de voir le site se dégrader au fil du temps. Les alignements sautent, les images se retrouvent au mauvais format, la hiérarchie de lecture se brouille, et le site perd en cohérence graphique. Dans l’autre extrême, un site entièrement verrouillé devient frustrant : on ne peut rien modifier sans repasser par le prestataire, ce qui finit par bloquer les mises à jour et décourage les équipes internes. Un bon site autonome repose donc sur un équilibre. Il faut poser clairement, dès le départ :
Avec un outil comme Prismic, ce travail est particulièrement simple à mettre en place. Chaque type de contenu peut être défini de manière précise, avec des champs bien identifiés. On peut aussi choisir de rendre certains éléments fixes (mise en page, style graphique, zones clés) pour éviter toute dérive. Le client sait ainsi ce qu’il peut faire en toute sécurité, et ce qu’il ne doit pas toucher. Ce cadre clair rend l’autonomie plus confortable pour tout le monde.
Pour faciliter une gestion autonome du site, tout commence par le design. Un bon design pour un site autonome, c’est un design pensé en sections modulaires, réutilisables et cohérentes. Chaque type de contenu doit être identifié en amont : actualité, page de service, témoignage, bannière temporaire… et décliné en composants clairs. Cela permet de prévoir les variantes utiles :
Le but est simple : que les équipes internes puissent utiliser ces blocs de façon fluide. C’est aussi l’occasion d’anticiper les besoins futurs : actualités régulières, pages d’atterrissage spécifiques pour une campagne, évolutions simples de l’offre. Un site bien pensé dès le départ gagne en longévité, il est donc important de respecter la maquette et appliquer la méthode "pixel perfect". Les équipes continuent à faire vivre le site internet.
Exemple de mise en œuvre de blocs réutilisables (slices) sur le projet Berkail
Un site réellement autonome ne se conçoit pas uniquement du point de vue technique ou graphique. Il doit surtout répondre aux besoins réels des personnes qui vont l’utiliser au quotidien. C’est pour cette raison qu’on implique systématiquement le client dans la réflexion sur l’arborescence et sur les types de contenus. Un site bien construit n’est pas qu’un assemblage de pages, c’est une architecture de contenus cohérente, adaptée au métier du client. Le client sait par exemple :
Cette co-construction se fait généralement de manière simple. On travaille l’arborescence ensemble (nous, on aime bien travailler avec ClickUp et Figma), on valide les types de contenus en amont du développement, et on anticipe les cas d’usage concrets. Le fait d’impliquer le client dès cette phase a un double avantage :
Résultat : une fois le site en ligne, les équipes savent exactement comment l’utiliser. Elles ont participé à sa conception, elles comprennent sa logique, et elles savent quelles actions sont possibles sans crainte.
Beaucoup d’outils proposent aujourd’hui un back-office pour gérer les contenus. Mais il suffit de regarder certaines interfaces pour comprendre pourquoi les équipes finissent par hésiter à les utiliser : trop d’onglets, trop d’options inutiles et des champs mal nommés, ou peu compréhensibles pour un non-développeur.
L’une des forces de Prismic, c’est justement de permettre de concevoir un back-office très clair. Chaque type de contenu est présenté sous forme de champs dédiés, bien nommés, et organisés de manière logique (car c'est aux développeurs de le faire, ce n'est pas standardisé). Le client ne se retrouve pas face à un éditeur libre où tout est possible (et donc risqué), mais face à un formulaire simple, où il sait exactement ce qu’il peut modifier. Les équipes prennent en main l’outil très rapidement. Quelques bonnes pratiques suffisent pour que chacun puisse publier du contenu sans crainte.
C’est probablement ce qui fait la vraie différence avec d’autres solutions : la logique de slices de Prismic. Chaque page peut être construite à partir de sections modulaires (les slices), réutilisables et combinables entre elles. Le client peut ainsi créer de nouvelles pages en utilisant des briques prédéfinies : un hero avec un visuel et un texte, un bloc texte + image, une grille de services, un bloc témoignages, etc. Cette approche a plusieurs avantages :
Pour le client, c’est à la fois rassurant et confortable. Il peut enrichir son site au fil du temps, sans risquer de dénaturer le travail graphique initial.
Enfin, Prismic permet de protéger certains éléments sensibles du site. On peut décider que certains champs (en accord avec le client) ne sont pas modifiables, pour éviter toute mauvaise manipulation : zones de navigation, éléments du header ou du footer, styles graphiques,etc. On peut également gérer les droits des utilisateurs de manière fine : un contributeur ne pourra par exemple publier que des actualités, tandis qu’un administrateur pourra modifier l’ensemble des contenus. Ce contrôle précis est clé pour garantir un équilibre entre autonomie et sécurité.
Même avec un back-office clair et bien structuré, un site reste un outil qui s’apprend. Pour éviter toute hésitation au moment de publier, on prépare une documentation simple et directement adaptée au site livré. Cette documentation prend généralement la forme d'un guide PDF qui reprend les principales actions du quotidien : comment créer une actualité, comment ajouter une image, comment gérer les liens, comment utiliser correctement les slices proposés. Le but n’est pas de livrer un manuel de 40 pages. C’est de fournir un repère clair et actionnable pour les équipes.
La meilleure documentation ne remplace jamais une vraie prise en main. C’est pourquoi on organise systématiquement une session de formation avec les équipes qui vont utiliser le site. Cette formation est courte et concrète (environ 1 à 2 heures) et peut se faire en visio ou sur place. Elle permet de montrer les bonnes pratiques en direct, de répondre aux questions, et surtout de dédramatiser l’utilisation de l’outil. Ce moment est clé pour donner confiance aux utilisateurs : après cette session, ils savent précisément ce qu’ils peuvent faire, et comment le faire.
Enfin, il est important de rester disponible après la livraison. Même avec la meilleure préparation, il arrive qu’une première publication soulève des questions ou que les équipes aient besoin d’un coup de pouce. Dans les premières semaines, on reste donc à l’écoute pour valider les premières publications, répondre aux doutes, ou ajuster si besoin certaines logiques de contenu. Cette phase permet de sécuriser l’autonomie du client sur le long terme. Une fois ce cap passé, les équipes sont généralement parfaitement à l’aise pour gérer le site de manière autonome.
Rendre un site autonome ne tient pas à un simple choix d’outil. C’est une approche globale, qui implique : un design pensé pour être modulable sans se dégrader, une architecture technique propre et lisible, une logique de contenus claire, cadrée dès la conception, un accompagnement adapté pour que les équipes prennent en main l’outil en toute confiance. Prismic facilite particulièrement ce travail grâce à sa logique de contenu structuré et à son interface épurée. Mais comme toujours, la clé reste dans la manière dont on prépare le terrain. Un site réellement autonome, c’est un site qui continue à évoluer sans perdre en qualité ni en cohérence. C’est ce que recherchent la plupart des équipes aujourd’hui.
Si tu réfléchis à la meilleure manière de rendre ton futur site autonome, ou si tu veux simplement en savoir plus sur les approches possibles, n’hésite pas à nous contacter pour en discuter.